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Quintette pour piano et cordes de Franck

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Quintette
(FWV 7/CFF 121)
Image illustrative de l’article Quintette pour piano et cordes de Franck
Première page du manuscrit autographe.

Genre quintette avec piano
Nb. de mouvements 3
Musique César Franck
Effectif piano, 2 violons, 1 alto et 1 violoncelle
Durée approximative 40 min
Dates de composition 1878-1879
Dédicataire Camille Saint-Saëns
Création
Paris, Société nationale de musique, salle Pleyel
Interprètes Camille Saint-Saëns (piano), Martin Marsick et Guillaume Rémy (violons), Louis Van Waefelghem (alto) et Richard Loÿs (violoncelle)

Le Quintette pour piano et cordes en fa mineur FWV 7 est une œuvre de musique de chambre pour piano, deux violons, alto et violoncelle de César Franck. Il représente le premier grand quintette du répertoire français[réf. nécessaire].

Page de titre de la première édition de la partition (édition J. Hamelle).

Composé en 1879 et dédié à Camille Saint-Saëns, le Quintette est créé le à la Société nationale de musique par le quatuor Marsick avec Saint-Saëns au piano. L’accueil de ce dernier est plutôt réservé alors que Claude Debussy, fervent admirateur, y voit de la vraie musique. L'accueil public est favorable mais sans lendemain.

Certaines tournures mélodiques sont déjà dans la veine de la Sonate pour violon et piano (1886), qui deviendra célèbre.

L'œuvre se compose de trois mouvements :

  1. Molto moderato quasi lento
  2. Lento con molto sentimento (en la mineur, à
    )
  3. Allegro non troppo ma con fuoco (en fa majeur, à
    )

La durée d'exécution est d'environ quarante minutes.

Le premier mouvement débute sur un ton dramatique qui se développe ensuite dans un discours puissant et passionné. Le deuxième mouvement est d'un caractère plus élégiaque, et se présente comme une longue aria où le piano dialogue avec le quatuor à cordes dans un discours musical aux contours harmoniques complexes. Le final reprend les thèmes exposés aux mouvements précédents dans une atmosphère fougueuse, créant une sorte de dramaturgie musicale qui se tend sans discontinuité jusqu'à la coda finale.

L'œuvre est notamment jouée en février 1920 à la salle Gaveau par le Quatuor tchèque, composé de Karel Hoffmann, Josef Suk, Jiří Herold (cs) et Hanuš Wihan[1]. La partie de piano était tenue par Blanche Selva[1].

Discographie sélective

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Références

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  1. a et b R. B., « Quatuor tchèque », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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